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lundi 21 mars 2022

Le jeu des "Partenaires".

 


La relation de "Partenaire" de confiance entre Catherine et Shamir a toujours été sujet à débat, même entre elles. Pourtant, c'est à force de discussion qu'elles ont trouvé le moyen de garder la confiance en l'autre, tout en se comblant mutuellement: Par un jeu. La perdante d'un duel d'entraînement qu'elles organisent à intervalle régulier devra se soumettre, le temps d'une semaine, à l'autre. L'occasion pour la dominatrice hebdomadaire de souiller sa partenaire, dont le plaisir n'en sera que meilleur.


Shamir prit une inspiration profonde. Ses sens étaient à l'affût du moindre bruissement de feuille. Agenouillée contre un arbre, flèche encochée, elle se sentait tendue.

Ce n'est qu'un entraînement. Pensa-t-elle. Mais s'entraîner contre Catherine la fulgurante n'a rien de comparable aux élèves et autres professeurs.

Ses épaules se raidirent alors qu'un écureuil sorti de derrière un arbre, mais il ne perturba pas sa concentration. L'enjeu était important. Catherine était devenue, à force d'affrontements ensembles, en tant qu'alliées ou adversaires, sa partenaire. Un mot comportement de nombreux sens, et pour Shamir, la fulgurante entre dans tous. Au combat, la confiance entre les deux est palpable, l'une court toujours au devant du danger, tandis que l'autre couvre ses arrières par des flèches bien placées. Leurs caractères et opinions divergent, mais ça n'est important que pour les étroits d'esprits. La confiance n'est pas une affaire d'opinion, et toutes deux savent que les amitiés et relations sont friables avec le temps. Elles ont décidées de profiter de la leur le temps qu'elle dure.


Cet entraînement, qui n'était qu'un prétexte, faisait partie des habitudes qu'elles s'étaient forgées à mesure que leur relation évoluait vers une meilleure compréhension de leurs besoins mutuels. Chaque semaine de permission commune à la forteresse débutait par un affrontement, l'une contre l'autre. La gagnante possédait, durant une semaine, le droit de donner des ordres à l'autre, à condition qu'aucun de ces ordres ne soit chaste. Ce jeu n'a d'impact que sur leurs relations sexuelles, leur… Couple, bien qu'elles rechignent toutes les deux à se définir comme tel, se construit sur de nombreuses discussions sur les besoins de l'autre. Des discussions maladroites, menées par une Catherine qui en dit trop et perds ses mots, tandis que Shamir, en dit peu, mais toujours avec honnêteté.

L'enjeu était futile, et pourtant, chacune se donnait à fond. Chacune désirait gagner ce droit durant une semaine. Car chacune avait des désirs de domination sur l'autre, qu'elles ne pouvaient réprimer.


Elle tendit son arc, pour tirer sur un arbre, derrière lequel l'éclat de l'armure de Catherine venait de luire. Elle avait disparu si vite qu'on put croire à une illusion, mais l'œil de l'archère était affûté.

« La fulgurante a-t-elle peur de m’approcher ? Ou est-elle incapable de vaincre une archère, lorsqu’elle ne porte pas sa précieuse relique de héro ? » La pique était acide, cruelle, et faite pour titiller l’égo démesuré de sa partenaire. Elle n’en pensait rien.

Elle n’eut pas de réponse, mais très vite, Catherine apparut, fonçant directement sur elle, à la vitesse d’un éclair. La flèche de Shamir la visa, entre les deux yeux, la pointe n’étant évidemment pas acérée. Mais elle fut contrée par le trait de l’épée en bois.

Shamir dut effectuer une retraite stratégique en balançant des pétards vers son adversaire, qui ne fut que légèrement ralentie. L’archère espérait que son plan fonctionnerait, où elle devrait repasser à la casserole pour une semaine supplémentaire. Ça faisait trois semaines de permission qu’elle perdait leurs duels de peu, et était aux ordres de sa partenaire.

« Qui craint l’autre le plus, Shamir ? Des pétards sérieusement ? Tes flèches ne peuvent plus rien contre moi, tu te ramollis sûrement. » Il y avait un rire narquois dans la voix de Catherine.


Shamir s’était placée au centre d’une clairière cette fois, un endroit qu’elles connaissaient toutes deux parfaitement, non loin d’un petit lac. Placée ici, elle était une cible facile, mais Catherine allait devoir se mettre à découvert. Bien qu’elle puisse contrer les flèches de l’archère, ce n’était pas une technique totalement précise, et dans leurs règles, une flèche touchant au but équivalait à la défaite, tout comme un coup d’épée pour Catherine.

La Fulgurante s’amusait, prenait son temps. Elle tentait de la distraire en restant cachée, jetant des cailloux à divers endroits pour lui faire croire à un assaut, mais aucun leurre ne prenait. Si elle se faisait avoir comme une débutante, elle n’aurait pas survécu si longtemps.

L’assaut final commença, d’abord par un caillou lancé depuis un arbre, en direction de l’archère, qui dut se baisser pour esquiver. La fraction de seconde de ce mouvement suffit à la fulgurante pour apparaître dans son champ de vision, courant à toute allure vers sa cible.

Shamir riposta d’une flèche en direction du flanc, que Catherine ne put qu’esquiver, la ralentissant.

Puis, elle se mit à bondir en arrière, encochant une seconde flèche. Elle ne creusait pas la distance, Catherine courrait plus vite qu’elle ne reculait, aucune flèche ne touchait son but, contrée ou esquivée.

« Tes gestes désespérés ont l’odeur de la défaite, partenaire ! » Ricana Catherine en préparant une attaque d’estoc vers sa partenaire, qui venait de se cogner le dos contre un arbre.

Soudain, le haut devint le bas, et vice versa. Un rire, trop rare, sorti de la bouche de Shamir, qui frappa le front de Catherine du bout de sa flèche.


« Si tu tombes dans des pièges si faciles, je vais m’inquiéter à chaque fois que tu pars sans moi en mission. » Elle admirait le corps de sa partenaire, pendue par le pied par une corde, à l’arbre contre lequel elle s’était cognée. L’air dépité de Catherine était hilarant, ce qui provoqua un simple sourire sur le visage souvent figé de l’archère. « Enfin, une semaine à te dominer... Tu as pris la grosse tête ces derniers temps tu sais ? »

La fulgurante ne fit que grommeler pour répondre. Mais ses lèvres furent occupées par un baiser rapide et sec de l’archère, qui la détacha de son piège.


« Quel sera ton premier ordre... ? » Catherine avait l’air boudeuse, mauvaise perdante. Shamir la gifla, avec sévérité.

« Que tu te rappelles de me servir. Ton corps est mien, et ton sourire vaut de l’or. Enlève tout, armure comme vêtements. »

« Si tel est vôtre désir... » Cette remise à l’ordre était parfaitement au goût de Catherine. Ce jeu de rôle entre elle était purement réfléchi, elles avaient passé des jours à y penser, à tenter des choses. Ces gifles, ces humiliations, cette violence dont elles peuvent faire preuve l’une envers l’autre, fait partie de leur relation.


Sans un mot de plus, Catherine se dénuda, sans peur d’être découverte dans cette forêt, trop dense pour y croiser des élèves ou professeurs. Et quand bien même, elles n’auraient qu’à se cacher.

Le vent frais caressa son corps de guerrière. Ses seins, parfaitement formés, tannés et aux tétons marrons clairs, étaient tout ce qui était rond et doux chez elle. L’archère ne se lassait pas d’admirer ces abdominaux saillants, ces cuisses musclées, et ces bras dans lesquels dormir était si rassurant.

« Porte tes vêtements. » La fulgurante s’exécuta, sous la voix sévère de Shamir. Elle senti un frisson d’envie monter en elle. Se faire soumettre lui avait manqué.

Shamir attrapa entre le pouce et l’index de chaque main, les deux tétons de sa partenaire, puis la guida de cette manière, lentement, en pinçant. Elle marchait à reculons, sans trébucher, ni quitter le corps de de Catherine des yeux.

Celle-ci serra les dents à la sensation de douleur de ses seins, mais suivit sans se plaindre, jusqu’à arriver au lac à proximité, envahi d’une quiétude hors du temps.


Shamir lâcha ses tétons, puis lui donna une fessée.

« Dans le lac. » Toujours avare en mots, contrairement à Catherine, qui resta cette fois silencieuse. Telle une automate, elle se dirigea dans le lac. Shamir se dénuda à son tour, pour apprécier la douceur de la brise sur son corps svelte, moins robuste que celui de sa partenaire.

En la suivant, elle fut frappée par la fraicheur de l’eau, à laquelle son corps s’habituerait vite. Sa partenaire s’était retournée, l’eau arrivant en haut de ses seins. Prise d’un élan, en admirant ses beaux yeux, Shamir l’attrapa par sa tignasse blonde et désordonnée, pour l’embrasser, avec une passion dont elle ne faisait jamais preuve. Ses doigts libres dansaient sur le dos musclé de la guerrière, tandis que celle-ci, envoûtée par le baiser, était d’une douceur incroyable, de ses mains sur les hanches de l’archère.


« Si tendre alors que tu ne m’as pas dominée depuis longtemps ? Tu devrais prof... »

Interrompue par un autre baiser, qui cette fois se transforma en une morsure sur sa lèvre inférieure.

« Tu ne sais jamais quand la fermer, Partenaire ? »
Sous l’eau, la main de Shamir se pressa contre les fesses de Catherine. Comme d’habitude, l’amour passionnel qui les liait était contrarié par leurs égo. Aucune n’acceptait d’être lié d’amour à l’autre. Aimer, c’est craindre de perdre, et elles ont déjà trop perdu. Pourtant, elles savent toutes deux que c’est trop tard, leur lien est déjà si fort, que chaque mission séparée est source d’anxiété.


Pour oublier ces pensées envahissantes, Shamir agenouilla son amante sous l’eau, l’obligeant à retenir sa respiration, et lui colla son entrejambe sur le visage. Catherine, qui n’avait pas besoin d’ordre, pour comprendre qu’elle devait sucer le petit bout de clitoris qui se tenait là, juste au dessus de cette intimité dont les lèvres ressortaient plus que les siennes.

Shamir poussa un gémissement sonore, quand la langue gluante se promena sur son point le plus sensible, alors qu’elle la maintenait sous l’eau fermement. Aucune des deux ne craignait de blesser l’autre, leur confiance était absolue. Catherine manquait bien évidemment d’air, mais léchait, sans cesse, elle suçait avec ça le clitoris, dont le goût de mélangeait à l’eau du lac, en serrant ses mains contre les cuisses de son amante.


Après une petite minute, qui parut bien longue pour Catherine, elle put sortir la tête de l’eau, en reprenant son souffle d’une puissante aspiration.

Son corps n’eut pas de répit, car très vite assailli de baisers, de caresses. Tandis qu’elle haletait, Shamir l’attirait vers la rive, puis la fit tomber au sol, pour poursuivre l’assaut de ses lèvres comme de ses mains. La guerrière se cabra sous ses assiduités, docile comme à chaque fois qu’elle perdait leur duel. La langue de l’archère se mit à dessiner les abdominaux sur le ventre de la guerrière, qui se révulsait à chaque passage. Elle se souvenait qu’à chaque fois que c’était à elle d’être soumise aux désirs de Catherine, elle se devait de vénérer ce corps d’athlète, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Les gémissements sonores qui sortaient des lèvres de son amante étaient de plus en plus profonds. L’orgasme lui semblait proche, pourtant, Shamir évitait soigneusement de toucher son entrejambe, pour la libérer de ce poids sur son bas ventre.

« Plus ! Fais moi jouir, Shamir ! J’en meurs d’envie... »


« Pas comme ça, plus salement, Partenaire... »

Shamir la retourna sur le sol rugueux, et suréleva ses fesses, pour les avoir bien en vue. D’une main baladeuses, elle toucha ces muscles qu’il était si bon de malmener, dont la vue était somptueuse. Son majeur s’infiltra jusqu’à son anus, qu’elle pénétra d’un coup sec, jusqu’à la dernière phalange, provoquant un cri étouffé de la part de la sodomisée. Elle n’eut pas le temps de déclarer quoique ce soit, que l’index s’y engouffra à son tour.

« Avoue que tout ça t’as manqué ? Tu n’as jamais été d’un naturel dominatrice, même si tu en as des envies... » Seul le silence répondit. Suivit d’un bruit claquant : Celui d’une fessée, brutale. « Avoue ! »

« Oui !! J’adore te sentir me posséder, entrer dans mes... Endroits intimes... »

Une seconde fessée, et un crachat. Sur le dos déjà sali de terre humide. 

« Salement, maintenant ! Avoue assez fort pour que la déesse entende ce que tu es vraiment, ce que tu aimes vraiment ! » Ses doigts s’affolaient dans l’anus de Catherine, dont le gémissement ressemblait à une supplique.

« J’adore ces doigts qui me prennent le cul, et être ta chienne en rut ! Sainte Seiros, pardonnez moi pour les saloperies que je vais dire, mais ces doigts qui profanent mes endroits les plus sales sont plus jouissifs que tout ce que vous pourriez m’offrir... !! »

« Et sans parler de Sainte Seiros, pourras-tu regarder Rhéa en face la prochaine fois, en sentant ton cul piquer à chacun de tes pas ?! Et si un élève venait ici, il verrait le vrai visage de la Fulgurante, celui d’une pauvre dévergondée ! »


Cette pensée, et ces profanations, finirent Catherine. Son corps émit un premier jet de cyprine, lointain, puis un second. Le reste fut intérieur, ses spasmes durèrent plusieurs minutes, que Shamir mit à profit pour parcourir le corps souillé de ses mains agiles.

Dire qu’elles s’étaient si longtemps prises la têtes pour leurs opinions divergentes, avant de trouver le remède à leurs différends. Loin de se contredire, ou de se convaincre, chacune vivait en croyant fermement à leurs visions différentes de la vie. Mais, lors de leurs ébats sexuels, ces visions se faisaient souiller. Lorsqu’elle se soumettait, Catherine devait accepter que Rhéa soit utilisé verbalement pour l’humilier, comme ses préceptes religieux. Et au contraire, lorsque c’était Shamir, elle se devait de respecter une certaine piété, et de vénérer le corps de Catherine comme le corps d’une sainte, pour compenser son manque de foi habituel.


Elles ne quittèrent ce lac qu’à la nuit tombée, pour retrouver la chambre de Shamir, qui sera utilisée comme chambre commune pour la semaine entière, d’où l’on entendra, si on tends l’oreille, des mots qu’il ne vaut mieux pas prononcer en public, et des bruits qui n’ont pourtant rien à faire dans une sainte cathédrale comme celle de Garrech Mach.


Source de l'image: https://www.pixiv.net/en/artworks/85193999


Notes: Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété intellectuelle de Nintendo.

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