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vendredi 4 mars 2022

Sous la lueur de la lune




Nobara Kusigaki découvrit, par une douce nuit de pleine lune, des envies inassouvies à l’encontre de son aînée, Zenin Maki. Alors que l’effet anesthésiant d’un orgasme solitaire s’estompa, elle décida de faire de son fantasme une réalité, par une visite nocturne à sa mentor.



L'on raconte que la pleine lune attise les envies des êtres humains. Si cette légende n'avait aucun fondement, cette nuit-là, Nobara y croyait. Bien qu'ayant une forte tête, une féminité affirmée, et beaucoup d'audace, elle devait avouer ne jamais s'être essayée à la masturbation jusqu'à aujourd'hui, faute à un manque de fantasme crédible. Les envies et fantasmes des autres personnes ne semblaient pas faites pour elle, et pourtant, cette nuit précise, sous la clarté de la pleine lune qui passait au travers de ses volets, elle venait de se faire jouir. Essouflée, en sueur, elle regardait le plafond avec un regard perdu dans une vague de plaisir, les doigts humides, le bas ventre engourdi. Elle aurait eu l'air heureuse, si ses désirs avaient été assouvies par ces jeux solitaires, mais elle n'était pas femme à se contenter de peu, alors qu'elle désirait tout. Ses pensées allaient à la cible de son fantasme...


« Maki... » Elle qui s'était toujours imaginée aux bras d'un homme de la ville, beau garçon et impressionnant de charisme, ses premiers réels fantasmes l'avaient surpris. Elle y avait succombé, acceptant ses nouveaux désirs. Être honnête avec soi-même sera toujours sa priorité. Prise d'une résolution nouvelle, après que la sensation d'apaisement se fut envolée, Nobara remit son pyjama, et se recoiffa. Il était légèrement tard, mais elle savait que son aînée ne dormait pas à une heure pareille. Se regardant dans le miroir, elle n'en revenait pas de l'audace dont elle allait faire preuve.


Maintenant que sa beauté était refaite pour sortir, elle navigua dans les couloirs de l'école de Jujutsu, en direction de la chambre de Maki, sous laquelle passait la lumière, signe qu'elle était encore éveillée. La porte s'ouvrit peu après qu'elle ait toqué, laissant voir une Maki sans lunette, cheveux noirs relâchés, vêtue d'un pantalon de jogging, et d'un top qui ne cachait véritablement que la poitrine. Nobara ne put que sentir un frisson dans son dos, en se rendant compte que le corps qu'elle avait fantasme n'était qu'une pâle copie de l'originale. Le ventre musclé qu'elle avait devant elle était dessiné à la perfection, des muscles bien dessinés sans qu'elle n'en fasse trop, ses hanches avaient l'air d'une superbe solidité.

« Nobara, un problème? Il se fait un peu tard, je t'ai malmenée à l'entraînement aujourd'hui tu devrais dormir. »

« Je fais une insomnie, ça te dit de me tenir compagnie quelques temps? »


Maki sembla surprise aux premiers abords, mais elle n'avait rien contre. Elle la fit entrer, et proposa du thé en canette, que Nobara ouvrit, pour en apprécier la fraîcheur. Elle en avait besoin, car son esprit chauffait, pour de nombreuses raisons. L'excitation en était une, mais l'autre était bien plus pragmatique: Comment en arriver à ce qu'elle désirait? Elle s'était laissée portée par une envie soudaine, une résolution ferme mais complètement stupide, et la certitude qu'elle allait assouvir ses désirs sans obstacle. Et qu'en serait-il d'un refus? Sa relation avec Maki serait la même? Oh, elle pourrait mettre ça sur le dos de la pleine lune, on sait jamais que ça passe, au pire. Pendant qu'elle réfléchissait en buvant son thé, Maki s'assit sur son lit.

« T'as l'air un peu perdue, Nobara. Si t'as un problème, tu peux m'en parler, je vais pas te manger. »

Oh, si elle savait que l'idée n'eut pas déplu à son interlocutrice, mais Nobara n'en prit pas note. Elle prit une inspiration, puis soupira, sentant l'anxiété de son coeur la quitter. Elle devait se rappeler de ne jamais hésiter, si elle faisait une erreur, elle la corrigerait. Mais les regrets d'inaction sont irréparable. Elle déposa son thé sur la table, puis l'affronta du regard, l'air plus résolue que jamais.


« Je n'arrive pas à t'enlever de mon esprit, tu m'obsèdes! Ta voix sûre de toi, ton regard perçant, ta personnalité forte, ton corps... » Elle se trouvait extrêmement futile, devant une Maki légèrement bouche bée face à cette déclaration. « Je veux passer du temps avec toi, en général, mais ce soir j'ai des idées très précises sur comment les passer! » Le visage bouche bée de Maki restait bloqué devant cette demande, évasive mais qui révélait très bien les pensées de sa cadette. Ses joues rougirent, tant devant le regard enflammé de Nobara, qu'à l'idée qu'elle puisse être sérieuse. Puis, un pouffement sorti de son nez, et un rire un peu nerveux, pour cacher l'embarras.


« J'ai vraiment du frapper trop fort ce matin, je promet de ne plus viser la tête! J'ai pas fait exprès. Détends toi un peu Nobara. Tu as abandonné tes rêves d'un beau mec de la ville? » Ses mots étaient dit avec un léger humour, mais son visage montrait une pointe de malaise.


Sans se démonter, Nobara s'approcha, et prit une main de Maki dans la sienne.

« Je suis sérieuse. J'arrête de me mentir sur mes sentiments, c'est toi que je désire, pas un garçon hypothétique qui, au vu des connaissances qu'on a, n'a pas l'air d'exister. Aucun homme ne me fait l'effet que tu me fais. J'accepterais un refus, mais penses-y? Est-ce que je te déplais? »


Jamais Maki n'avait été si embarrassée. Si Nobara lui plaisait? Quelle idée! Peut être? Elle avait toujours évité d'y penser? Elles s'entendaient bien, après tout. Elle était marrante, sérieuse quand il fallait, un caractère bien trempé... Son regard se porta inconsciemment sur son visage, bien dessiné, légèrement triangulaire, des yeux d'un beau orange, tout comme ses cheveux roux qui passaient derrière son oreille. L'aînée avala un peu de salive, puis son regard descendit vers le décolleté que laissait entrevoir le joli pyjama. Maki se racla la gorge pour faire disparaître son voyeurisme, mais les yeux de Nobara l'aspirèrent, l'obligeant à la regarder.

« N-Non tu me déplais pas, Nobara. Mais j'ai jamais, enfin, tu vois? C'est pas bizarre? J'en ai un peu envie, mais comment... » Elle se sentait si faible, dans une telle situation. Ça n'avait rien à voir avec des combats, où elle se sentait maîtresse de la situation. Nobara entendit son acceptation, ses yeux s'enflammèrent, et elle approcha son visage de Maki, dont le réflexe fut de s'écarter. Elle en finit allongée sur le lit, avec une Nobara la surplombant à califouchon, la fixant de son regard orangé, bien plus perçant qu'elle ne l'avait jamais eu.


« Je vais laisser mes envies nous guider, dans ce cas... »

Les lèvres de Nobara s'approchèrent... L'esprit de Maki était embrouillé, mais son corps comprit ce dont il avait besoin. Ces lèvres, sur les siennes. Ce désir profond qu'elle enfouissait, ses frissons qu'elle refusait d'admettre. Le premier contact entre leurs lèvres fut électrique, le baiser légèrement figé, inexpérimenté. Mais leurs corps réagirent instinctivement à leurs besoins primaires. Leurs lèvres s'entrouvrirent, leurs langes s'embrassèrent, se tournant autour dans une danse sensuelle, erratique mais viscérale. Les mains de Nobara dansèrent sur les hanches de Maki, jusqu'à ce que l'une d'elle se dirige vers l'entrejambe cachée par un pantalon de jogging. Sous la culotte de Maki, les doigts de sa cadette s'activèrent. Le clitoris était sous sa paume, pressé, écrasé. C'était différent de sa propre masturbation: Elle n'arrivait pas à se positionner correctement pour jouer de ses doigts sur le clitoris, mais ses doigts n'étaient pas inactifs. Elle les frotta aux abords des lèvres inférieures de sa partenaire, s'humidifiant au fil des touchers. Le corps de Maki était prit de spasmes qu'elle retenait, elle bougeait beaucoup sous le plaisir, mais Nobara sut suivre son corps.


Leur baiser s'arrêta après que Maki eut poussé un gémissement qui la rendait encore plus érotique. Les larmes de plaisir coulaient de ses beaux yeux. Nobara enleva ses doigts avant que Maki n'eut goûté à l'orgasme, la faisant pousser un gémissement de frustration. Son regard montrait l'incompréhension, elle en désirait bien plus désormais. Il était impossible de s'arrêter. Nobara lui prit le pantalon, et lui enleva, ainsi que la culotte qui la gênait désormais. La brassière parti aussi. Elle même décida de se mettre à nue, ses vêtements ne faisaient qu'empêcher Maki d'admirer, et surtout de toucher son corps.


La rousse se remit en position au dessus de Maki, et commença par lécher le bas ventre de son amante, avant de remonter, passant par son nombril, pour remonter entre ses seins. Le grognement que Maki poussa fut très profond, son corps n'en pouvait plus. Elle arrêta enfin ses lèvres sur les tétons de Maki, ses seins fermes accueillant les lèvres avec plaisir. Les doigts de Nobara se remirent en marche à l'entrejambe humide, tandis qu'elle même colla son intimité à la cuisse solide de son aînée, et se frotta à elle comme elle rêvait de le faire. Maki était aussi indécise dans ses gestes qu'avant, mais elle passa tout de même ses mains dans les beaux cheveux roux de Nobara, puis dans son dos, le griffant sous le plaisir sans réellement le vouloir.

« Nobara, si tu continues... Ooooooh, ça va être douloureux... »


Elle ne doutait pas que l'orgasme qui l'attendait serait douloureux, tant elle se retenait. Mais pourtant Nobara eut un sourire très amusée.

« Retiens toi encore... Marquons le coup en se laissant aller ensemble... »

Elle prit la main de Maki, et l'obligea à se placer à son entrejambe. Elle voulait être touchée aussi. Nobara s'écrasa sur le corps de sa partenaire, les seins collés ensemble, le visage dans le cou, près de son oreille, soupirant chaudement à son creux.

Elle se mit aussi à gémir, Maki comprenant qu'elle se devait d'agir avec son clitoris, et le faisant étonnement bien.

« Pas encore... »

Ce ne fut qu'un grognement de frustration qui lui répondit. Nobara gémit, un doigt entrant en elle, un acte qu'elle n'avait pas franchi sur Maki, qui avait des gestes erratiques du au plaisir. Nobara mordilla le cou de son amante au bord de l'implosion.

« Pas encore... »

Le corps sous elle tenta de se cabrer, mais Maki résistait malgré tout à ses besoins de jouir. Elle obéissait, désirant conclure en même temps. Nobara senti le plaisir monter en elle, son corps se raidissait, le bonheur allait bientôt imploser en un orgasme brutal... Elle se permit de faire un suçon au cou de son amante, avant de lâcher.

« Maintenant...! »


Ce mot fut un déclencheur, qui les fit se cabrer toutes les deux dans un orgasme divin. Leurs corps n'étaient plus que plaisir, leurs doigts s'inondaient d'un liquide chaud, synonyme du plaisir donné à l'autre.

Les retombées de cet orgasme se firent sentir, Nobara s'écroula en respirant lourdement, sur le corps d'une Maki aussi épuisée. Leurs corps luisaient à la lueur de la lune, se réverbérant sur la sueur de leurs deux corps soulagés. La rousse eut la force de relever la tête, et d'embrasser la joue de Maki.

« Je pense sincèrement que je n'aurais pas senti tant de plaisir... Si je ne t'aimais pas, Maki. J'ai craint que ce n'était qu'un fantasme passager, mais je sens des sentiments plus profonds... »

Des larmes coulèrent sur les joues de sa partenaire qui semblait bien plus émotive maintenant que son corps s'était lâché.

« Idiote! Si tu dis ça... » Elle avala un peu de salive en essuyant ses larmes. « Merci... Je veux être avec toi... » Elle enlaça sa belle partenaire, qui était désormais plus qu'une cadette, et plus encore qu'une amie. La nuit pour elles deux était loin d'être finie, mais laissons les à leur intimité.


NOTE: Les personnages apparaissant dans cette fiction ne m'appartiennent pas, et sont la propriété intellectuelle de Gege Akutami.

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